Foire aux questions
Nos réponses aux questions déjà posées
Ce débit est qualifié de « réservé » dans le sens de « réservé aux milieux aquatiques ».
L’article L.214-18 du Code de l'Environnement impose à tout ouvrage dans le lit d’un cours d’eau, d’y maintenir un « débit minimal garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces vivant dans les eaux au moment de l’installation de l’ouvrage ainsi que des dispositifs empêchant la pénétration du poisson dans les canaux d’amenée ou de fuite ».
Le risque principal en cas de rupture accidentelle de la conduite forcée enterrée est une déstabilisation des terrains. Ce risque sera extrêmement réduit dans la mesure où :
- Le dimensionnement de la conduite forcée sera adapté à la pression de sollicitation moyennant un coefficient de sécurité non négligeable. Un manomètre de pied de conduite mesurera en permanence la pression d’eau dans la conduite et permettra de surveiller les éventuelles pertes de pression non programmées caractéristiques notamment d’une rupture de conduite
- En cas de rupture, la vanne de sécurité située en tête de conduite, à fermeture automatique sans énergie et reliée aux organes de sécurité, permettra de stopper instantanément l’écoulement en évitant ainsi le risque de déstabilisation des terrains
- Le risque lié aux ondes de surpression (type coup de bélier) susceptibles de se produire lors d’une variation brusque du débit dans la conduite, sera pris en charge par le reniflard de mise à l’air libre situé en tête de conduite et prévu à cet effet, et d’autre part par la bonne définition du temps d’ouverture des différentes vannes.
La centrale hydroélectrique sera équipée d'une double restitution (2 conduites distinctes) permettant d'assurer un débit d'eau en continu et de manière équilibré sur les 2 bras du torrent.
Le projet de centrale hydroélectrique ne modifiera pas le comportement du torrent en période de crue. En cas de très forts débits, la centrale sera arrêtée et la prise d'eau sera rendue transparente pour laisser transiter les sédiments/blocs qui pourraient être mis en mouvement.
Il est important de préciser que le projet est conçu de manière à supprimer tout impact résiduel sur l'environnement. Afin de s'en assurer de manière objective, nous prévoyons un suivi des éléments physiques, hydro-biologiques et piscicoles, 3 ans et 5 ans après la mise en service de l'aménagement au niveau des stations de mesures suivies dans le cadre de l'étude d'impact environnementale.
Ce suivi permettra de vérifier l'absence d'impact significatif de l'ouvrage sur l'environnement et de prévoir si besoin, au cas par cas, des mesures correctives adaptées en fonction de l'impact observé.
La prise d'eau envisagée sera située juste en aval du Pont reliant les hameaux du Griotteray et du Jacquet. Il est prévu d'acheminer le matériel par hélicoptère avec une aire de stockage au niveau du hameau du Jacquet. Comme convenu avec la majorité des riverains du projet, aucun engin de chantier ne circulera dans le hameau du Griotteray.
NON, la conduite sera enterrée sur l'ensemble de linéaire en rive gauche du torrent des Moulins. Elle partira de la prise d'eau située juste en aval du Pont reliant les hameaux du Griotteray et du Jacquet pour rejoindre le bâtiment de production positionné en amont du hameau de Viclaire, en rive gauche.
Les tranchées nécessaire pour enfouir la canalisation se réaliseront avec une pelle araignée qui remontera depuis le bas, du hameau de Viclaire jusqu'au site de prise d'eau. Les conduites seront amenées par hélicoptère et déposées directement dans la tranchées.
NON, au vu des différents échanges avec les propriétaires de terrain et les agriculteurs sur le secteur, il ne sera pas créé de piste d'accès en dessous du hameau du Griotteray. L'ensemble du matériel nécessaire au chantier de la prise d'eau sera amené par hélicoptère et stocké au niveau du hameau du Jacquet.
En exploitation, l'accès à la prise d'eau se fera à pied depuis le hameau du Griotteray. Il n'est pas prévu de créer une piste permanente pour accéder aux ouvrages. Habituellement, nos équipes d'exploitation se déplacent 1 fois par semaine pour s'assurer du bon fonctionnement des ouvrages et intervenir en cas de besoin.
L’eau est redistribuée dans le torrent sans avoir été altérée ni du point de vue de sa composition chimique, ni du point de vue de sa température.
Un suivi de la qualité de l’eau est réalisé 3 et 5 ans après la mise en service de la centrale : ce suivi mesure et compare les données physico-chimique (PH, température, etc) de l’eau avant et après aménagement.
Il s’agit d’un point important qui est suivi de très près par l’Agence Française de la Biodiversité (expert des services de l’Etat).
NON. Aujourd'hui il existe plusieurs techniques d’insonorisation (pièges à sons, isolation du bâtiment, cloison siphoïde …) qui permettent de réduire de manière significative le bruit généré par les équipements de la centrale.
Nos dernières réalisations, sur les centrales de Bozel (73) et Villard Bonnot (38), situées à proximité immédiate d’habitations s’inscrivent pleinement dans cette démarche volontaire d’aller au-delà des exigences réglementaires et ont répondu entièrement aux attentes des voisins les plus proches.
Une étude d'impact environnementale sera réalisée pour ce projet sur une période de 18 mois, période nécessaire pour avoir un cycle biologique complet. Elle sert notamment à :
- Analyser de la zone avant le projet : état initial du milieu aquatique et du milieu terrestre (faune, flore, hydrologie,…), état initial du milieu humain (usages liés à l’eau, paysage, environnement sonore, patrimoine,…)
- Déterminer les enjeux et leur sensibilité
- Définir les incidences du projet sur son environnement : prise en compte et intégration du projet, identification des modifications principales lors des phases d’exploitation et de travaux
- Proposer de mesures correctives et d’accompagnement comme notamment (liste non exhaustive) :
- Pour le milieu aquatique :
Débit réservé
Suivi piscicole et de la qualité de l’eau du torrent post-aménagement -
Pour le milieu terrestre :
Adaptation du planning chantier pour éviter de perturber la faune pendant les périodes de reproduction
Balisage des zones d’emprise en phase chantier pour éviter tout dépassement par les entreprises de travaux
Modification du tracé de la conduite forcée pour éviter les zones à forts enjeux floristiques
Suivi du chantier par un écologue expert pour s’assurer du respect des mesures prévues en faveur de l’environnement par les entreprises du chantier -
Pour le paysage :
Enfouissement de la canalisation sur 100% de son tracé et des lignes électriques
Re-végétalisation des zones remodelées avec des espèces localesPour le bruit :
Insonorisation du bâtiment de production (pièges à sons, cloison siphoïde, plafond acoustique, ...)
- Pour le milieu aquatique :
Le raccordement au réseau électrique sera en souterrain de manière à s’intégrer au mieux à son environnement.
- Pour les communes
Loyer annuel reversé aux communes par le porteur de projet
Diverses taxes (CET, taxe foncière, IFER)
Valorisation de la coupe des arbres
Image d’acteur du développement durable (contribution aux objectifs de production ENR national, lutte contre les émissions de CO2, valorisation du potentiel énergétique local) - Pour les habitants
Possibilité de participer au financement du projet (prêt participatif citoyen)
Pour les commerces et entreprise locales
Chantier d'environ 1 an – 5 à 10 emplois plein temps pendant la durée des travaux
Oui la conduite sera enterrée sur 100% de son linéaire.
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